La capitale togolaise abrite depuis ce jeudi 24 février 2022, la Conférence Internationale Annuelle Fiscale(CIAF).
Pendant deux jours du 24 au 25 février 2022,des experts de la fiscalité venus des pays d’Afrique de l’ouest vont réfléchir sur la mobilisation de recettes fiscales intérieures au profit de leurs pays respectifs. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Conférence Internationale Annuelle Fiscale(CIAF).
C’est déjà la 8è édition de la CIAF depuis son lancement en 2012. Pour cette année le thème est placé sur : « les avancées dans la mobilisation des recettes fiscales intérieures en Afrique au 21è siècle ».
les 14 pays présents à Lomé, travaille pour une professionnalisation dans l’expertise fiscale des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Les enjeux de cette 8ème conférence, c’est de mobiliser le maximum de recettes possibles pour faire face aux projets de développement…
« Aujourd’hui nous devons mobiliser nos recettes intérieures pour ne pas crouler sous le poids de la dette et les intérêts de la dette», a indiqué Saliou DIEYE, Président de l’UDOFAO.
le gouvernement du Togo a entrepris d’importantes réformes dans le secteur des finances publiques dont l’une des plus importantes est la création de l’Office Togolais des Recettes(OTR) en 2012 et qui est rendu opérationnel en 2014. Une réforme qui intègre les régies des douanes et des impôts. S’agissant du Togo, la transformation structurelle de l’ économie a pour socle la feuille de route gouvernementale 2020-2025 qui se déroule dans un cadre juridique et fiscale appropriée pour l’attractivité des investisseurs.
Pour rappel, les 14 pays qui prennent part à ce rendez-vous annuel hybride de Lomé, vont débattre 4 sous-thèmes qui sont inscrits au programme. Il s’agit notamment de la nécessité de renforcer la législation pour relier la gestion des dépenses publiques à la mobilisation des recettes fiscales intérieures; du changement climatique : le rôle de la fiscalité dans la réponse aux défis environnementaux; de l’accord sur l’impôt minimum mondial sur les sociétés au sein du cadre inclusif OCDE-G20 et enfin de la Zone de Libre-échange continentale Africaine (ZLECA).
Julien SEGBEDJI
