A l’occasion d’un entretien avec les lecteurs du Parisien, Thierry Henry s’est confié sur l’un de ses traits de caractère. En finale des Jeux olympiques 2024 avec la France, l’ex-attaquant a repris du poil de la bête.
Décrochera-t-il l’or avec la France aux JO 2024 ? C’est tout le mal qu’on lui souhait. Il y a quelques mois, Thierry Henry s’est prêté au jeu des questions/réponses des lecteurs du Parisien. Le sélectionneur de l’équipe de France Espoirs n’a pas hésité à répondre à des interrogations très personnelles. Notamment au sujet de sa comparaison avec Zinédine Zidane.
“Avec Zizou, on ne nous a pas comparés, on nous a opposés. Et c’était super nul. J’ai un énorme respect pour Zizou. Il m’appelle l’Américain, et moi l’Ancien”, confie-t-il. Quant à son caractère, Thierry Henry confie : “Mais il a même dit une fois : ‘Titi, c’est le plus marrant du groupe’”, en citant Zizou.
« En dehors, j’aimais rigoler » ajoute Thierry Henry. Pourtant, Coralie, son intervieweuse, lui fait remarquer : “C’est pourtant un trait de votre caractère assez méconnu…”. Ce à quoi l’ancien international rétorque : “Sur le terrain, j’étais super chiant, mais toujours pour le bien de l’équipe. En dehors, j’aimais rigoler, faire rire tout le monde dans les vestiaires et chambrer aux entraînements. Ça aussi, ça m’a pesé”, précise-t-il.
Et l’ancien joueur continue : « Dans le monde du foot, les gens savaient mais personne ne le disait. Ce n’était pas à moi de dire : ‘Hé, au fait, je suis aussi un mec marrant’”.
Ses confidences sur son départ de France
Autant de remarques qui ont fatigué Thierry Henry, et l’ont motivé à quitter la France ? “Qu’on ait pu penser que j’étais parti pour ça, c’est quand même extraordinaire. Quand j’ai signé aux États-Unis, à l’été 2010, les gens ont interprété mon départ comme la conséquence de Knysna”, indique-t-il, faisant référence à la Coupe du monde de 2010.
“Mais j’aurais dû y aller déjà un an plus tôt. On s’est dit que j’avais fui, mais pas du tout. J’avais toujours dit que je terminerais en MLS. J’avais envie de vivre à New York. J’y allais toujours en vacances depuis 1995. J’étais fan de NBA. C’est comme maintenant, je vis à Londres, et alors ? Trois de mes quatre enfants y sont nés. Ma vie professionnelle a changé là-bas. Mais j’aime la France, et je suis fier d’être français”. Pour preuve, l’ancien joueur s’est engagé auprès de l’ équipe Espoir. Une façon de montrer qu’il aime transmettre et continuer de s’engager avec son pays.
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