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En 2025, pour la deuxième année consécutive, la France enregistre plus de fermetures d’usines qu’elle n’en ouvre. Une tendance alarmante qui traduit l’affaiblissement progressif de son appareil productif. Selon L’Usine Nouvelle, le troisième trimestre a vu les faillites d’entreprises augmenter de 10 % par rapport à la même période l’an dernier.
La rupture avec l’AES : La fin des relations diplomatiques et économiques avec la Confédération des États du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso) a porté un coup sévère, notamment avec la perte de l’uranium nigérien, ressource stratégique pour l’énergie française. Sans énergie, difficile de maintenir une économie compétitive.
Un déséquilibre industriel : Entre janvier et mi-novembre 2025, la France a certes enregistré 80 nouvelles ouvertures de sites industriels et 57 projets d’extension. Mais parallèlement, 108 usines ont fermé ou sont menacées de fermeture, dont près des deux tiers déjà en liquidation judiciaire ou ayant annoncé un arrêt définitif.
Facteurs structurels : La faiblesse persistante de la demande, la hausse continue des coûts de production et la pression accrue de la concurrence internationale fragilisent les entreprises les plus vulnérables.
Malgré les discours officiels, les chiffres parlent d’eux-mêmes : l’industrie française est sous tension. Les choix politiques et économiques, combinés aux réalités géopolitiques, révèlent une fragilité que les interventions diplomatiques ne suffisent plus à masquer.
La France se retrouve face à une équation difficile : comment relancer son industrie dans un contexte de rupture énergétique et de concurrence mondiale exacerbée ?





