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L’équipe de France a pu compter sur un nouveau coup de pétard d’Aurélien Tchouaméni jeudi soir. Aurélien, mission accomplie pour les Bleus qui signent un nouveau succès…
Juste sur ce match, car d’autres arrivent. Mais on est contents, c’est sûr, puisqu’on avait à coeur de continuer sur notre lancée et c’est chose faite. On peut être satisfaits.
On vous a senti très bien individuellement, au niveau offensif comme défensif.
Oui, je monte en puissance depuis le début de la saison. Le coach m’a donné des consignes que j’ai respectées, et il y a ce but qui est la cerise sur le gâteau. Je suis content.
Cette frappe, était-ce une consigne ?
Le staff a évidemment analysé l’équipe adverse, on savait que ce serait un bloc vraiment regroupé. Il fallait donc tenter un peu plus, ce qu’on a fait. Et la mienne est rentrée !
« J’ai gardé confiance en moi, j’ai continué à travailler »
Prenez-vous confiance sur ces frappes ? C’est votre deuxième but du genre en bleu, et vous avez encore cadré en seconde période…
On travaille beaucoup au Real Madrid, à la fin des séances avec le staff. Le coach Carlo Ancelotti nous chambre beaucoup avec « Cama », il nous dit qu’on ne marque pas assez. On essaie de travailler notre technique de frappe, ça paie et il faut continuer.
Vous avez montré la voie à Marcus Thuram, qui a également marqué. Comment analysez-vous sa prestation et son but ?
Je suis très content pour lui, il a passé un cap en signant à l’Inter, un très grand club européen. On est contents de l’avoir avec nous, c’est un top joueur et il l’a montré. Félicitations à lui.
Physiquement, est-ce que vous vous sentez complètement régénéré par rapport à la fin de saison dernière ?
Très honnêtement, si on regarde le contenu de mes matchs la saison passée, c’était bon. Mais il y a des dynamiques qui font que certaines choses se voient un peu moins… J’ai été beaucoup critiqué, j’ai été blessé et malade, c’était un peu moins positif mais j’ai gardé confiance en moi, j’ai continué à travailler en conservant la même mentalité. Je me sens bien, c’est la carrière d’un footballeur et la vie en général.
Comment abordez-vous le match de mardi en Allemagne ?
Avec beaucoup d’excitation. C’est un match de prestige, on est des compétiteurs et on aura des coéquipiers en club face à nous. On s’est un peu chambrés un peu avant de partir, donc il faudra être présents (sourire).
Le coach vous a beaucoup parlé, durant la pause fraîcheur mais aussi après le match. Faites-vous partie des relais, désormais ?
Chaque joueur est un relais. Le coach a donné des consignes à tout le monde, on a cette confiance mutuelle qui fait qu’il peut me dire les choses et qu’on peut le retranscrire ensuite sur le terrain, donc c’est cool.