France: décès de l’acteur Jean Louis Trintignant

Figure incontournable du cinéma et du théâtre français, Jean-Louis Trintignant est décédé vendredi à l’âge de 91 ans, a annoncé

Figure incontournable du cinéma et du théâtre français, Jean-Louis Trintignant est décédé vendredi à l’âge de 91 ans, a annoncé à l’AFP son épouse Mariane Hoepfner Trintignant via un communiqué transmis par son agent. L’acteur de Et Dieu… créa la femme et Amour est «mort paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches», a précisé son épouse.

Jean-Louis Trintignant est né le 11 décembre 1931 dans le Gard, et appartient à une famille honorable qui vivait à Pont-Saint-Esprit. Son père Raoul, ancien résistant, deviendra même, un temps, maire de ce joli village de 1944 à 1947. Il débute, sans trop de convictions, des études de droit à la faculté d’Aix-en-Provence mais se dirige rapidement vers Paris en 1950 pour réaliser son rêve: devenir comédien. Il vit là une période de disette où, connaissant les difficultés de tout artiste débutant, il vit dans une cage à poule de Saint-Germain-des-Prés en collocation.

Jean-Louis Trintignant est surtout un ami de la cause algérienne. Il en parle très peu mais sa carrière a fait une pause lorsqu’il a dû faire son service militaire, en plein pendant la guerre d’Algérie à laquelle il a participé bien malgré lui. Dans le Journal du Dimanche en 2017, il raconte avoir “tout fait pour essayer de me faire réformer. Je me suis rendu malade car cette guerre ne me plaisait pas du tout. J’espère ne pas y aller mais ne pas non plus être un insoumis…” Une expérience qui lui a servi dans le film Le Conformiste de Bernardo Bertolucci et surtout le film d’Ahmed Rachedi, “l’opium et le bâton“, où il joue le rôle d’un déserteur de l’armée française. On se souvient de cette scène mémorable de cavale avec Sid Ali Kouiret. Avant ce film révolutionnaire, qui marqua la carrière de l’acteur en Algérie, Jean-Louis Trintignant avait jouer dans un film politique tourné en Algérie, Z de Costa Gavras. A l’époque avait accepté un petit cachet pour jouer dans ce film hautement engagé. Jean-Louis Trintignant avait joué le rôle très imposant de juge d’instruction qui lui a valu le prix d’interprétation au Festival de Cannes.

Source: DIA Algérie

Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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