Des personnalités politiques et organisations alertent sur le danger sécuritaire lié à l’extrême-droite, après la découverte, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI ), d’un projet de coup d’Etat fomenté par Rémy Daillet, figure complotiste d’extrême-droite.
L’homme a été écroué et mis en examen.
« Où cela va-t-il s’arrêter ? » questionne l’ONED (observatoire national de l’extrême-droite) après avoir rappelé que « la DGSI révèle que 300 militants d’extrême droite armés prépareraient un coup d’Etat » et que « lundi à Albi, 2 jeunes militants syndicaux » ont été « tabassés par 3 militants d’extrême-droite proche de la mouvance de Génération identitaire ».
Pour le porte-parole du mouvement Génération identitaire, Thomas Portes, la situation est inquiétante.
« Des mois que nous dénonçons la dangerosité de l’extrême droite », a-t-il fait valoir sur ses réseaux sociaux, s’inquiétant de l’avancée de ces mouvances extrémistes violentes.
De son côté, Tristan Mendès-France, maître de conférences à l’université Paris-Diderot, spécialiste des cultures numériques et collaborateur de l’Observatoire du conspirationnisme, cité par France Info, estime que « Youtube a une responsabilité dans la visibilité et la toxicité » de Rémy Daillet.
Il assure notamment que « sans les réseaux sociaux, vous n’avez pas le phénomène Remy Daillet ».
Pour rappel, depuis 2017, pas moins d’une demi-douzaine d’attentats d’extrême-droite ont été déjoués par les services de renseignements et 48 individus ont été mis en examen dans ces affaires.
À noter, par ailleurs, que Rémy Daillet, qui projetait de s’emparer de l’Elysée, voulait également cibler le ministère des Armées, des journalistes ou encore des centres de vaccination.
AGORA 24