France : les Maghrébins victimes de racisme dans les bars et les boites de nuit

Le racisme semble avoir la peau dure en France. Une nouvelle expérience menée par l’association SOS Racisme montre l’étendue de la discrimination raciale envers les Maghrébins. L’association a lancé des opérations dans plusieurs villes comme Bordeaux, Nice ou Lille pour mesurer le racisme à l’entrée des bars et des boites de nuit.

La conclusion est sans appel. Le racisme à l’entrée des établissements de nuit est toujours bel et bien présent, même après la crise sanitaire, constatent les membres de l’association. Le testing est simple. Deux équipes se présentent devant un bar ou une boite de nuit. La première équipe est composée de clients « de type maghrébin » et la seconde se compose de personnes de « type européen ».

Résultat : plusieurs équipes « de type maghrébin » ont été interdites d’entrée dans ces établissements de nuit. SOS Racisme indique avoir déposé plusieurs plaintes contre ces bars et boites dont les noms ont été gardés secrets.
Néanmoins, selon un responsable de l’association, tout n’est pas noir. Car, « la situation est bien meilleure que dans les années 2000, notamment grâce à nos actions ». Mais, reconnait-il, « il reste des progrès à faire ».

Un bar épinglé à Bordeaux

A bordeaux, au moins un bar a été épinglé. La scène se déroulait rue du Parlement Sainte-Catherine dans la nuit de samedi 4 mars. Un premier groupe, constitué de deux garçons et d’une fille de type maghrébin, se présente aux videurs à l’entrée du bar.

Les agents leur demandent s’ils avaient réservé leurs places avant de leur refuser l’entrée. Quelques minutes plus tard, un second groupe, composé de deux garçons et d’une fille de type européen, arrive. Cette fois, les videurs les laissent entrer sans difficulté.

A Montpellier, SOS Racisme a porté plainte contre une discothèque de la ville. Là encore, un traitement discriminatoire a été réservé à des clients de race maghrébine. Alors qu’un autre groupe « de type européen » a été accepté.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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