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Nicolas Sarkozy, vingt jours derrière les barreaux, un ancien président face à l’épreuve carcérale. Le 10 novembre 2025, Nicolas Sarkozy a été libéré de la prison de la Santé à Paris, après vingt jours de détention dans le cadre de l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle. Placé sous contrôle judiciaire strict, il ne peut quitter le territoire français ni entrer en contact avec les autres prévenus.
Mais au-delà des procédures, c’est son témoignage qui a marqué les esprits. Lors de sa première prise de parole publique, l’ancien chef de l’État a confié :
« La prison, c’est dur, c’est très dur, ça l’est certainement pour tout détenu, je dirais même que c’est éreintant. »
Une expérience brutale, un message sobre
Fatigué, le teint pâle, Sarkozy est apparu marqué par l’épreuve. Son entourage évoque un homme « affaibli mais déterminé », soucieux de prouver son innocence lors du procès en appel prévu pour mars 2026.
Retrouvailles et silence médiatique
À sa sortie, il a retrouvé ses proches, notamment sa fille Giulia, dans un moment de répit familial après une incarcération inédite pour un ancien président de la République française.
Une affaire loin d’être close
Condamné à cinq ans de prison ferme, dont un an incompressible, Sarkozy reste sous le coup de lourdes accusations. Sa libération ne signifie pas la fin de ses démêlés judiciaires, mais elle ouvre une nouvelle phase : celle de la défense publique et du combat judiciaire.





