Après la trêve olympique, l’islamophobie en France reprend de plus belle. Le discours ciblant non seulement les extrémistes mais aussi les textes sacrés de l’Islam se banalise dangereusement.
La période de trêve olympique en France (26 septembre – 11 août) a laissé place à une nouvelle vague de haine contre l’islam, cette fois-ci non seulement contre les musulmans extrémistes, mais également contre les textes sacrés islamiques. Cet environnement hostile s’est rapidement intensifié après la tentative d’incendie d’une synagogue à Montpellier par un suspect algérien. Ce fait divers a été largement exploité par les sphères islamophobes en France pour renforcer les préjugés contre la communauté musulmane.
Le schéma est tristement familier : un acte isolé ou un discours radical devient l’occasion de pointer du doigt l’ensemble des musulmans, rendant toute la communauté responsable. Aurélien Bellanger, écrivain, a exprimé sa préoccupation sur France Inter, notant que « l’islamophobie est devenue une passion d’intellectuels », marquant ainsi une évolution inquiétante dans la société française.
Les récents événements en France, notamment la tentative d’incendie à Montpellier et la fermeture imminente de la mosquée des Bleuets à Marseille, ont été fortement médiatisés, relançant des débats autour de la nature de l’Islam. Cette couverture médiatique a été accompagnée de propos polémiques, comme ceux du philosophe Michel Onfray qui a remis en question les fondements mêmes de l’Islam en France, ou encore du journaliste d’extrême-droite Garen Shnorhokian, qui a suggéré de retirer certains passages du Coran pour « l’adapter » à la France.
Source Maghreb Actu