Des dirigeants français avaient recours à des marabouts africains pendant les élections en république française, selon Robert Bourgi
Les défunts présidents français François Mitterrand et Jacques Chirac, faisaient appel à des marabouts africains, pendant les élections présidentielles, a affirmé dimanche leur homme de main, Robert Bourgi.
« J’ai su par les chefs d’États africains que François Mitterrand avait recours au travail occulte des marabouts. En ce qui concerne Jacques Chirac, en 1988, un marabout lui avait été envoyé à Paris, quelque temps avant le premier tour de l’élection présidentielle », a déclaré Robert Bourgi.
L’ancien conseiller Robert Bourgi s’exprimait dimanche dans un entretien télévisé sur « Média » à propos de son livre intitulé: « Ils savent que je sais tout » qui dévoile les relations incestueuses entre des dirigeants français et certains présidents africains.
Selon lui, les dirigeants français, notamment François Mitterrand et Jacques Chirac, ont souvent bénéficié des services de marabouts africains, généralement maliens, à des moments décisifs de la vie politique de leur pays.
Pour M. Bourgi, ces marabouts étaient envoyés, dans la plupart des cas, par des chefs d’États africains tels que l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba et l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré.
« En 1988, un marabout avait été envoyé à Jacques Chirac à Paris, quelque temps avant le premier tour. Nous l’avions installé dans un hôtel près du ministère de l’Intérieur pour qu’il lise le sort de Chirac à l’issue des votes. Le vieux marabout avait annoncé qu’il allait perdre, bien que les sondages disaient le contraire », a révélé Robert Bourgi.
Au soir des élections, le marabout a eu raison des sondages.
En 1995, le même scénario s’est reproduit : un autre marabout, envoyé à Chirac, avait prédit sa victoire au premier tour, alors que les sondages lui accordaient seulement 14 % des voix.
Après avoir légèrement devancé Édouard Balladur au premier tour, Jacques Chirac a remporté le second tour avec 52,6 % des suffrages exprimés face à Lionel Jospin (47,4 %), a précisé Bourgi.
Aib