En France, l’Union sportive Cenon, a remercié son entraîneur suite à des accusations de prière dans les vestiaires. Les détails dans cette édition.
Sidi Makhoukhi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’entraineur de l’Union sportive Cenon. Du haut de ses 39 ans, le coach musulman est parvenu à faire quitter l’équipe de Régionale 3 à Régionale 1 en seulement trois ans. Ce qui fait de lui un maillon vital du club. Cependant, il se heurte au non renouvellement de sa licence d’entraineur, sans aucune procédure formelle ni trace écrite.
En effet, il serait soupçonné d’exécuter des prières musulmanes dans les vestiaires. A cet effet, il aurait été écarté sans la moindre confrontation, ni respect des règles disciplinaires de la Fédération française de football (FFF). Plus loin, les investigations n’ont fait état d’aucune preuve tangible de la tenue de ces prières. D’ailleurs plusieurs membres du club ont démenti également les allégations incriminant le coach.
Ces nombreux démentis n’auront suffi à ralentir la préfecture de Gironde dans son élan d’évincer l’entraineur. Ainsi, en plus d’exiger la dépossession du coach de son titre d’entraineur, elle aurait conditionné l’octroi de subventions par le renvoi de l’entraîneur. Face à cette injustice, l’entraîneur musulman a décidé de porter plainte contre X pour discrimination, dénonciation calomnieuse et abus de pouvoir.
Source Maghreb Actu