Onze après le rachat du club de la capitale française par les Qataris, le Paris Saint-Germain(PSG) pourrait s’ouvrir à d’autres investisseurs. Jusqu’à être vendu après la Coupe du Monde 2022 ? Un indice de taille le laisse penser.
Le spectre d’un désengagement du Qatar au PSG est souvent réapparu ces dernières années, notamment en raison des échecs européens répétés. Débarqué au début des années 2010 avec la volonté de se faire une bonne publicité en mettant le PSG en haut de l’affiche, QSI a plutôt bien réussi son investissement dans le soft power.
En recrutant des stars comme Messi, Neymar ou Mbappé, le Qatar a permis au PSG d’intégrer la caste des très grands clubs européens. Sauf que pour l’instant, l’objectif principal, à savoir celui de remporter la Ligue des Champions, n’a pas encore été rempli. Ce qui trzumatise l’Emir du Qatar, qui a donc décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière cet été en changeant son projet, avec notamment la nomination de Luis Campos au poste de conseiller sportif et la future arrivée de Christophe Galtier sur le banc de touche du PSG.
Si les premiers résultats de cette mini-révolution seront attendus dès le mois d’août, la pression sera grande en champions league, surtout que les choses se mettent en place pour ouvrir le PSG à l’arrivée de nouveaux actionnaires.
Depuis toujours, des suiveurs n’hésitent pas à supposer que QSI va peu à peu lâcher Paris après le Mondial 2022, sans que ça n’aille plus loin. Si rien ne confirme ce simple bruit pour le moment, le site spécialisé Sportune a toutefois fait une annonce importante à propos de l’avenir des pensionnaires du Parc des Princes.
En effet, selon le média spécialisé dans l’économie du sport, le PSG va bientôt changer les statuts de sa société, afin d’ouvrir la porte à de nouveaux investisseurs.
Lors de l’assemblée générale de fin de saison, qui s’est déroulée jeudi soir, le board parisien n’a pas procédé qu’à une augmentation du capital. Puisque la direction qatarie a lancé la procédure pour faire passer le PSG d’une forme juridique SASP à une SAS. Une Société par Actions Simplifiée qui servira dans un premier temps à séparer le club pro de la structure associative. Mais pas que, vu que « la SAS permet une plus grande forme de liberté, on peut mettre ce qu’on veut dans les statuts », d’après un spécialiste interrogé par Sportune. De quoi faire naître des doutes autour de l’avenir de QSI au PSG ?
Relancé par la presse espagnole ces derniers temps, le sujet de la vente du club de la capitale va en tout cas revenir sur le devant de la scène à Paris, même si le club a récemment rejeté ces « fausses informations ». Nasser Al-Khelaïfi a lui-même certifié que l’engagement de l’Emirat à Paris était sur le très long terme. Et ce malgré ce changement de statut, qui ouvre la porte à des actionnaires venus d’ailleurs, qu’ils soient minoritaires, ou majoritaires dans un éventuel rachat de la société qui semble pour l’heure extrêmement hypothétique