Alors que l’industrie navale militaire française s’impose à échelle mondiale, cherchant toujours à présenter des innovations, le nouveau radar multifonction Sea Fire, qui a subi des tests différents pendant 18 mois, a reçu l’approbation nécessaire pour pouvoir intégrer le système de combat des frégates de défense et d’intervention.
La Délégation générale de l’armement (DGA) a validé le 21 octobre le radar numérique Sea Fire conçu par Thales pour équiper les cyber-frégates françaises. Le radar est désormais confié à Naval Group pour intégration au système de combat à bord des frégates de défense et d’intervention (FDI).
« La qualification du Sea Fire par la DGA est une étape clé du développement du radar. Nous sommes fiers que le Sea Fire soit maintenant prêt à être intégré par Naval Group sur la frégate FDI », indique François Luc, directeur de l’activité Radars multifonctions de Thales dans un communiqué.
Cette validation a été rendue possible après 18 mois de nombreux tests à terre, mobilisant un vaste panel de moyens et des équipes réunies de la DGA, Thales et Naval Group.
« Évalué et testé dans un large éventail de situations, y compris des cibles de surface (bateaux légers, navires de surface…), des cibles aériennes (hélicoptères, jets, missiles, drones, etc.) et dans divers environnements, le Sea Fire a assuré sa capacité révolutionnaire à rechercher simultanément des cibles aériennes et de surface dans un environnement difficile, en balayant une portée de plusieurs centaines de kilomètres. »
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