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Les pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Mauritanie et Tchad) ont lancé jeudi, à Nouakchott en Mauritanie, un programme de financement de projets sociaux au profit des populations vulnérables victimes du terrorisme dans la zone du Liptako-Gourma encore appelée zone des trois frontières Burkina-Mali-Niger, ont annoncé l’institution et les médias.
Selon Radio France Internationale (RFI), les premières interventions de ce programme commenceront dans la région malienne de Gao avant la fin de l’année, où les « populations sont dans le dénuement total, avec des personnes déplacées, où les besoins sociaux sont énormes ».
« Ce programme que nous avons lancé vise à doter ces populations de centres de santé, d’écoles et le plus important : de points d’eau », a expliqué à RFI, Mikailou Sidibé, le chef du département infrastructures du G5 sahel.
Dans une note publiée sur sa page Facebook, le G5 Sahel souligne qu’il s’agit d’un nouvel instrument financier pour combattre la pauvreté et les inégalités à la base.
Dotée d’une enveloppe initiale de 50 millions d’euros, le programme dénommé « la Facilité G5 Sahel » va permettre d’accroître la capacité d’action rapide sur le terrain, préconisée par le G5 Sahel, surtout dans les zones les plus marginalisées, selon la note.
Face à la montée des attaques terroristes et ses conséquences sur le développement, cinq pays sahéliens Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad répartis sur 5 097 338 km2 , ont décidé de fédérer leurs efforts en 2014 dans le cadre du G5 Sahel.
Il s’agit d’un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, alliant force militaire et actions de développement au profit des populations
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