En mission officielle à Banjul (Gambie), le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali, M. Aguibou BOUARE a procédé à la lecture solennelle, devant l’auguste Assemblée de la 73ème Session ordinaire de la COMMISSION AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES (CADHP), de la déclaration de l’INDH du Mali sur la situation des droits de l’Homme dans son pays, le 24 octobre 2022.
Sollicité par le Secrétariat Exécutif du RINADH, il a ensuite animé le Jeudi 27 octobre 2022, à la même Session, le panel sur la relance de l’espace civique après la reprise des activités de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples post COVID-19.
L’intervention de M. BOUARE a porté sur le « rôle des Institutions Nationales des Droits de l’Homme dans la protection des défenseurs des droits de l’Homme contre les restrictions de l’espace civique « . Il a fait cette présentation au nom du Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l’Homme (RINADH) composé de 48 pays Africains.
Le Président de l’Institution Nationale des Droits de l’Homme du Mali a relevé dans sa communication que, des meurtres, menaces de mort, disparitions forcées, arrestations et détentions arbitraires, réductions, suppression de budget de fonctionnement, en passant par des attaques, humiliations, messages de haine et d’incitation à la violence, les atteintes à la liberté d’opinion, à la liberté d’expression, les Défenseurs des Droits humains continuent de faire face à de nombreux défis en Afrique.
Il a insisté sur l’importance de rappeler que l’Etat doit jouer son rôle voire s’acquitter de son obligation de garantir les droits fondamentaux ci-dessus mentionnés à l’instar de tous les droits humains universels inhérents à la nature humaine. Pour la CNDH la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Source: Cellule de Communication/CNDH