Gambie : Neuf militaires sénégalais de la MICEGA portés disparus


Suite à un accrochage à la frontière sénégalo-gambienne avec des éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance.

Neuf militaires sénégalais engagés dans la mission de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest en Gambie (MICEGA) sont portés disparus suite à un accrochage à Bwiam (frontière sénégalo-gambienne) avec des éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), a annoncé l’armée sénégalaise.

« Neuf militaires portés disparus seraient probablement détenus en otage par le MFDC », a indiqué la direction des relations publiques des armées (Dirpa) dans un communiqué publié mardi.

« Les opérations se poursuivent pour les retrouver et sécuriser la zone », a assuré le communiqué de l’armée.

« Durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois en provenance du Sénégal ont été immobilisés par le 5ème détachement sénégalais déployé au sein de la force internationale en Gambie », a rappelé la Dirpa, assurant que l’armée continuera à s’investir pour retrouver les disparus et pour la préservation du potentiel forestier.

Lundi soir, la Dirpa avait, à travers un communiqué, annoncé la mort de deux militaires sénégalais lors de l’accrochage intervenu en début de matinée et faisant suite à une opération de sécurisation de la zone.

“Une patrouille militaire du détachement sénégalais de la MICEGA a essuyé des tirs nourris venant d’éléments supposés du MFDC”, avait indiqué l’armée sénégalaise, précisant que la riposte militaire avait causé la mort d’un rebelle armé d’un fusil d’assaut kalachnikov et l’arrestation de deux autres.

La MICEGA, composée majoritairement de militaires sénégalais, a été déployée à la suite du refus du Président gambien Yaya Jammeh de quitter le pouvoir après la présidentielle de décembre 2016.

Le MFDC est un mouvement irrédentiste qui se bat depuis quarante ans pour l’indépendance de la Casamance (région du Sud du Sénégal).


Source : armée sénégalaise.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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