Gouvernance au Togo: La coalition « LiDAW » pour la concrétisation de l’alternance

La gouvernance au Togo, sur les dix-sept dernière années ( 2005-2022),n’a apporté aucune transformation structurelle de taille, dans la vie des togolais. Sur le plan politique, le pays est régenté par le même système installé depuis 1967. La capture des intérêts publics comme privés du pays, par une minorité qui tient les rênes du pouvoir, vampirise les ressources du pays, privant ainsi l’Etat de disposer de capacité financière suffisante pour mettre en oeuvre les politiques publiques.

Face à l’incapacité des tenants actuels du pouvoir au Togo, de remettre de l’ordre dans le corpus judiciaire, de résoudre les problèmes fonciers, d’arrêter les détournements de fonds publics, de redonner du poids à la chefferie traditionnelle, de réduire le niveau de l’endettement public du pays, d’améliorer l’efficacité d’implémentation des politiques publiques, d’arrêter les injustices sociales, d’imposer l’impunité zéro, de cesser la pratique du népotisme au sommet de l’état, de rassembler les Togolais, une nouvelle coalition voit le jour. Il s’agit : Coalition «Lidaw » (signifie « Espoir » en langue locale Kabyè, parlée dans le nord du Togo) . C’est le tout nouveau regroupement des organisations de la société civile togolaise porté sur les fonts baptismaux.

Devant la presse le mardi 11 octobre 2022, la Coalition a procédé au lancement de ses activités et a dévoilé ses objectifs mais aussi à formuler des « préoccupations » à l’endroit des gouvernants en vue d’une amélioration de la situation socioéconomique du pays.

Pour Thomas Dodji Nettey Koumou, coordinateur de la coalition « LIDAW », la société civile critique n’a jamais été prise en compte. À cet effet, cette coalition permettra de peser davantage sur les politiques publiques des gouvernants.

Les membres de la coalition Lidaw, tacheront de faire le nécessaire, pour favoriser la réalisation de l’alternance au Togo, avec une alternative socio-politique et économique, à même de permettre une transformation structurelle du pays. La coalition Lidaw veut peser davantage sur la vie socio-politique et économique du Togo.

Au jour de lancement de ses activités, la coalition Lidaw, a adressé à l’attention de son excellence, le président Faure E. Gnassingbé, ses dix premières préoccupations dont la mise en œuvre, est susceptible de conquérir à l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes.

Lire les dix premières préoccupations

  1. La réduction de la taille du gouvernement actuel, qui devrait passer à 20 départements
    ministériels dans le cadre de l’élaboration et du vote du budget 2023. Cette mesure
    permettra de réaliser une économie au niveau des dépenses budgétaires de 34
    milliards de FCFA par an. La mise en œuvre d’une telle mesure a pour but de lutter
    contre la vie chère, en offrant davantage de marge de manœuvre financière à l’état.
  2. L’optimisation des allocations budgétaires pour 2023. Les gouvernants doivent
    améliorer la performance des allocations budgétaires et de l’exécution budgétaire en
  3. Le budget de 2023, doit être porté à 2 210 milliards de FCFA.
  4. Le soutien total de la Coalition Lidaw aux femmes, vendeuses de tomates en gros,
    dans le cadre du différend qui les oppose à l’EPAM. La Coalition Lidaw, demande à
    la responsable de l’EPAM et aux autorités togolaises, de sursoir définitivement au
    changement de positionnement inapproprié et tendancieux, qui a été décidé au
    détriment des intérêts des vendeuses grossistes de tomates, de la filière de distribution
    et de commercialisation de tomates fraiches, du commerce intérieur du Togo et de l’économie Togolaise.
  5. La modernisation des grands marchés du Togo. La construction d’un centre
    commercial de 22 à 30 étages, doté d’un parking aérien de 4 niveaux à la plage à
    Lomé ; et à l’intérieur du pays, la construction de centres commerciaux entre 4 et 8
    étages, pour un coût de financement global de 135 milliards de FCFA sur trois ans.
  6. La modernisation des structures sociales de l’armée. La construction de deux hôpitaux
    militaires modernes et bien équipés pour un coût global de 100 milliards de FCFA
    sur trois ans. La transformation de l’hélicoptère actuel en ! hélicoptère médical pour
    transporter les malades en urgence médicale vers les hôpitaux de référence du Togo.
  7. L’amélioration de l’offre médicale actuelle. L’acquisition de scanners et d’IRM dans
    les trois CHU dans un délai maximum de un an. La construction d’un bâtiment
    administratif, de 15 à 20 étages, au cœur de l’hôpital Sylvanus Olympio estimées à 47
    milliards de FCFA.
  8. La gratuité de l’école doit être mise en œuvre de façon intégrale. La valorisation du
    métier enseignant, doit s’opérer dans les meilleurs délais, en doublant dans un premier
    temps, les salaires des enseignants du primaire.
  9. L’augmentation du budget de subvention du gaz, du pétrole et de l’engrais dans le
    budget de 2023, afin de retourner à des prix raisonnables tels que : gaz domestique 6
    kg : 3 000 FCFA – 12 kg : 6 000 FCFA ; carburant essence à la pompe 600 FCFA le
    litre ; engrais : 12 000 FCFA les 50kg.
  10. Le réexamen de la concession du Port Autonome de Lomé, suite à la mise en examen
    du Groupe Bolloré et de ses dirigeants ainsi que suite à la rocambolesque cession des
    activités logistiques du groupe Bolloré en Afrique à l’armateur Italo – Suisse MSC.
  11. La redistribution équitable des revenus issus de l’exploitation des gisements miniers
    du Togo. L’éclairage des opérations d’attribution de permis de recherche,
    d’exploration et d’exploitation de nos gisements miniers.
Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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