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La crise politique en Guinée-Bissau vient de franchir un nouveau seuil avec le coup d’État militaire du 28 novembre 2025. Alors que le pays attendait la proclamation des résultats des élections présidentielles et législatives, les militaires ont pris le pouvoir, plongeant la nation dans une nouvelle zone d’ombre.
Depuis Dakar, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. Il dénonce une « combine » orchestrée pour bloquer les urnes et priver les citoyens bissau-guinéens de leur verdict électoral. « Ce coup d’État n’est rien d’autre qu’une manœuvre visant à empêcher l’annonce des résultats », a-t-il affirmé avec fermeté.
Cette réaction souligne l’inquiétude régionale face aux dérives militaires qui continuent de fragiliser la démocratie en Afrique de l’Ouest. Pour Sonko, l’acte des putschistes n’est pas seulement une atteinte à la souveraineté nationale de la Guinée-Bissau, mais aussi un signal alarmant pour la stabilité politique de toute la sous-région.





