Guinée Conakry : Il y a 14 ans le massacre du 28 septembre

Le 28 septembre 2009, un meeting est organisé dans l’enceinte du stade du 28 septembre pour s’opposer à la volonté de Dadis Camara de vouloir s’emparer du pouvoir, lui qui avait promis de rendre le pouvoir aux civils.

  1. L’arme guinéenne saute sur le stade du 28 septembre et tire à balles réelles sur les manifestants, occasionnant plus de 150 morts. De nombreuses femmes sont violées et mutilées, des enfants et vieillards sont abattus.
  2. La communauté internationale condamne fermement cette répression violente et exige que les coupables soient punis. Une enquête internationale est menée et estime qu’au moins 156 personnes ont été tuées dans la répression.
  3. et que 109 femmes ou jeunes filles ont été violées, voire parfois mutilées. Les enquêteurs de l’ONU imputent la responsabilité de ces crimes à Moussa Dadis Camara et réclament la saisie de la cour pénale internationale pour le poursuivre pour « Crime Contre l’humanité ».
  4. Mis en cause par le ministre des affaires étrangers français, Bernard Kouchner, Dadis l’agité répond : « Je n’ai pas à discuter avec un ministre des affaires étrangères, ayez du respect pour moi. Kouchner n’est que ministre des affaires étrangères de la France.
  5. La France est un Etat souverain, la guinée est un Etat souverain. La guinée n’est pas une sous-préfecture, elle n’est pas un arrondissement de la France ».
  6. Devant les pressions internationales, Dadis Camara veut se désolidariser des responsables de la répression violente du 28 Septembre. Il décide de livrer son aide de camp Toumba Diakité reconnu pour avoir supervisé la répression du 28 septembre.
  7. Dadis Camara se rend au camp militaire Koundara, base de son aide de camp et chef de la garde présidentielle. Ce dernier tire sur Dadis Camara et le blesse à la tête. Dadis Camara est transféré le lendemain au Maroc pour y être soigné.
  8. L’intérim est assurée le no 3 de la junte, le général Sékouba Konaté revenu précipitamment du Liban où il était en déplacement au moment de la tentative d’assassinat menée contre Dadis.

L’oubli est la ruse du diable.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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