Quatrième coup d’Etat en un an en Afrique ou la démocratie est en souffrance dirigée par des présidents qui s’accroche au fauteuil présidentiel. les putschistes ont encore frappé en Guinée. De quoi alerter d’autres dirigeants ouest-africains ?
C’est un virus sans vaccin connu ni grand emballement mondial. Il frappe l’Afrique francophone. Pas question ici d’Ebola ou de Covid-19 mais d’une épidémie de putsch au rythme de contamination inquiétant. Dernière victime en date : Alpha Condé, 83 ans dont 11 ans au pouvoir, filmé en jean et chemise déboutonnée, affalé sur un canapé, traits tirés, quelques heures après sa capture par des militaires, ce 5 septembre. Pour la quatrième fois en un an, dans la région, le pouvoir passe aux mains d’une junte.
Si c’est le cas nous pouvons dire que un coup d’Etat pour chasser un régime dictatorial caractérisé par la souffrance de son peuple et assoiffé de l’alternance reste une bonne chose.
Après la Guinée, existe encore des présidents francophones qui ont goût de s’accrocher au fauteuil présidentiel ? Si nous en avons, le tour se dessinera sur qui ??
À suivre