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Le scrutin présidentiel du 28 décembre 2025 en Guinée marque la fin de quatre années de transition militaire sous Mamadi Doumbouya. Il cristallise les espoirs d’un retour à l’ordre constitutionnel, mais aussi les tensions liées à l’instabilité politique et aux enjeux géopolitiques du pays Guinéenews TV5MONDE mediaguinee.com.
Le 28 décembre 2025, les Guinéens sont appelés aux urnes pour élire leur président, mettant fin à une transition militaire de quatre ans dirigée par le général Mamadi Doumbouya. Ce scrutin, attendu à Conakry comme dans les régions, est perçu comme un moment charnière : il doit consacrer le retour à l’ordre constitutionnel et ouvrir une nouvelle phase politique TV5MONDE.
Ce rendez-vous électoral marque la clôture d’un cycle entamé en 2021 après la chute d’Alpha Condé. Le général Doumbouya, arrivé au pouvoir par un coup d’État, avait promis de ne pas briguer la présidence. Sa décision de se retirer de la course a ouvert la voie à une compétition inédite, réunissant figures de l’opposition historique, technocrates de la diaspora, leaders de la société civile et personnalités proches de l’ancien régime ou de la junte mediaguinee.com.
La Direction générale des élections (DGE) a lancé dès la mi-décembre l’acheminement du matériel électoral vers les huit régions administratives Guinéenews. Des observateurs de la CEDEAO, de l’Union africaine et d’ONG internationales sont présents pour garantir la transparence. Toutefois, des inquiétudes subsistent : fiabilité du fichier électoral, accès inégal aux médias publics et pressions locales sur les électeurs. Malgré ces doutes, la mobilisation populaire est forte, notamment parmi les jeunes et les femmes Africa Guinee.
La Guinée, riche en bauxite, fer, or et diamant, attire de nombreuses convoitises. Depuis 2021, la junte a multiplié les partenariats avec la Russie, la Chine, la Turquie et les Émirats arabes unis. Le futur président devra arbitrer entre poursuivre cette diversification stratégique ou renouer avec les institutions financières internationales et les partenaires traditionnels comme la France et l’Union européenne TV5MONDE. Ce choix influencera directement les investissements, la dette et les projets d’infrastructures.
Au-delà des enjeux institutionnels, les citoyens guinéens aspirent à une gouvernance responsable, à la fin de l’impunité et à une paix durable. Les souvenirs des violences électorales passées et des restrictions de libertés restent vifs. Mais l’espoir d’un contrat social nouveau anime les débats dans les rues de Conakry mediaguinee.com.
