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Un groupe de militaires dirigé par le général de brigade Denis N’Canha a renversé, ce mercredi 26 novembre, le président de la Guinée‑Bissau, Umaro Sissoco Embaló, selon des sources médiatiques.
Le chef de l’État et plusieurs de ses proches collaborateurs ont été arrêtés par les putschistes, qui affirment vouloir rétablir l’ordre et contrer les « tentatives de déstabilisation » du pays.
Ce coup de force intervient dans un contexte politique tendu, alors que la population attendait encore la proclamation officielle des résultats des élections présidentielle et législatives du 23 novembre 2025.
Le président sortant s’était déjà attribué une victoire avec 65 % des voix, un score contesté par l’opposition et jugé peu crédible par plusieurs observateurs.
Cette nouvelle crise institutionnelle plonge la Guinée‑Bissau dans une incertitude politique majeure, à peine quelques jours après un scrutin censé consolider la démocratie dans le pays.
