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Les infections vaginales sont très fréquentes chez les femmes, quel que soit leur âge. Les deux formes les plus courantes sont la mycose vaginale, qui est causée par un champignon appelé Candida albicans, et la vaginose bactérienne, qui résulte d’un déséquilibre de la flore vaginale.
Ces infections apparaissent souvent après une perturbation de l’équilibre naturel du vagin. Elles peuvent être favorisées par la prise d’antibiotiques, une hygiène intime trop agressive, des changements hormonaux comme la grossesse ou la ménopause, le port de sous-vêtements serrés en matières synthétiques, certains traitements médicaux ou contraceptifs, ainsi que les rapports sexuels non protégés.
La mycose vaginale se reconnaît généralement par de fortes démangeaisons, des pertes blanches épaisses ressemblant à du fromage blanc, et parfois des brûlures ou des douleurs pendant les rapports sexuels. La vaginose bactérienne se manifeste, elle, par des pertes grisâtres accompagnées d’une odeur désagréable rappelant le poisson, avec parfois des démangeaisons mais pas toujours.
Le traitement dépend du type d’infection. Les mycoses se soignent grâce à des ovules ou des crèmes antifongiques, tandis que les vaginoses nécessitent un traitement antibiotique, qui peut être appliqué localement ou pris par voie orale. Pour prévenir les récidives, il est conseillé de renforcer la flore vaginale avec des probiotiques, de privilégier les sous-vêtements en coton et d’éviter les douches vaginales qui fragilisent l’équilibre naturel.
Il est important de rappeler que toutes les pertes vaginales n’ont pas la même origine et qu’il ne faut pas s’automédiquer systématiquement. En cas de symptômes persistants ou de récidives, il est essentiel de consulter un professionnel de santé. Une bonne hygiène intime, douce et adaptée, reste la meilleure façon de limiter les risques d’infections vaginales à répétition.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)
