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Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, a été assassiné mercredi en Iran lors d’une attaque attribuée à Israël.
Il sera inhumé vendredi au Qatar, où il vivait en exil. La mort de cette figure emblématique du mouvement Hamas a déclenché une série de réactions à travers la région, notamment des appels à la vengeance et à une journée de colère par le Hamas.
Les funérailles officielles, qui ont rassemblé des milliers de personnes à Téhéran, ont été suivies d’une cérémonie de prières à la mosquée Imam Mohammad ben Abdel Wahhab à Doha.
Haniyeh sera enterré dans un cimetière de Lusail, avec la participation de dirigeants arabes et islamiques. La Turquie a également déclaré une journée de deuil national.
Selon des sources locales, Haniyeh, 61 ans, a été tué par un « projectile aérien » à Téhéran, après avoir assisté à l’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian. Israël a été accusé de l’assassinat par l’Iran, le Hamas et le Hezbollah, bien que l’armée israélienne ait nié toute implication directe, affirmant que la seule frappe menée cette nuit-là était à Beyrouth contre un chef militaire du Hezbollah.
Le New York Times a rapporté que Haniyeh aurait été tué par une bombe cachée dans sa résidence depuis environ deux mois. Cette résidence, protégée par les Gardiens de la Révolution, est située dans un quartier huppé du nord de Téhéran. Rapporte Le Figaro.
Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, a menacé Israël de représailles lors des funérailles de Fouad Chokr, tué à Beyrouth. Le Hezbollah a ensuite lancé des roquettes sur le nord d’Israël, ravivant les craintes d’une escalade régionale.
Les tensions sont à leur comble, avec des craintes d’une guerre étendue impliquant Israël, l’Iran et leurs alliés respectifs au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.
Source Al-Ain France