La Fédération internationale de judo (IJF) a réagi à la disqualification du judoka algérien, Messaoud Dris, qui devait affronter, ce lundi 29 juillet, le représentant d’Israël à l’occasion des Jeux olympiques de Paris (JO 2024). L’athlète algérien a été retiré du tableau des athlètes après avoir échoué à la pesée, dépassant le poids minimum de 400 grammes.
Inscrit dans la catégorie des -73 kg, Messaoud Dris n’a pas réussi à passer l’écueil de la pesée, avec ses 73,4 kg. Cela lui vaudra une disqualification des Jeux olympiques et la qualification de son adversaire israélien Tohar Butbul. Mais les Israéliens et certains membres du Comité d’organisation des JO 2024 soupçonnent l’Algérien de s’être laissé aller intentionnellement pour éviter d’affronter le représentant de l’entité sioniste, sans risque d’être sanctionné.
« Le 28 juillet 2024, Messaoud Redouane Dris d’Algérie a été disqualifié lors du contrôle officiel de poids pour avoir été en surpoids de 400 grammes », fait savoir l’IJF dans un communiqué rendu public ce lundi, estimant que ce genre d’incidents est en réalité banal dans la mesure où cela arrive souvent, comme c’était le cas en 2021 à Tokyo où 4 athlètes ont échoué à la pesée.
La Fédération internationale de judo explique que « tout athlète qui ne parvient pas à faire du poids pendant le contrôle officiel du poids est disqualifié de la compétition », confiant qu’elle ne peut pas justifier le statut de surpoids de Messaoud Dris dans cette compétition.
Mais devant les soupçons israéliens, l’IJF fait savoir qu’ « un complet et une enquête de la situation seront effectués et des mesures supplémentaires seront prises si nécessaire », y compris après les Jeux olympiques. Comprendre que si l’IJF arrive à prouver que le judoka algérien a délibérément pris du poids pour éviter l’athlète israélien pour des raisons politiques, elle pourrait aller vers une sanction contre Messaoud Dris.
DZ Ballon
