L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), dont la Russie est le chef de file, a annoncé, jeudi, l’envoi de forces de maintien de la paix au Kazakhstan, à la demande du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev.
Les États-Unis ont adressé, jeudi, une mise en garde à la Russie, contre les conséquences que pourraient avoir des violations des droits de l’Homme commises par ses forces au Kazakhstan, qui est le théâtre de troubles internes depuis quelques jours.
C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse du porte-parole du département d’État américain, Ned Price, dans lequel il a déclaré que Washington et le monde « surveilleront (les agissements) de Moscou au Kazakhstan pour dénoncer toute atteinte aux droits de l’Homme », rapporte la chaîne américaine « Al-Hurra ».
Il a ajouté que Washington mettait en garde Moscou contre toute mesure qui « pourrait ouvrir la voie à une prise de contrôle des institutions du Kazakhstan », qui connaît des protestations populaires ayant nécessité l’instauration de l’état d’urgence.
L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), dont la Russie est le chef de file, a annoncé, jeudi, l’envoi de forces de maintien de la paix au Kazakhstan, à la demande du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev.
Des mouvements de protestation ont débuté, dimanche dernier, au Kazakhstan, en réaction à l’augmentation du prix du gaz. Des émeutes et des saccages ont eu lieu dans la ville d’Almaty et ont entraîné des pertes en vies humaines.
Face à ces troubles, le gouvernement a annoncé sa démission, mercredi, suivie de l’imposition de l’état d’urgence dans tout le pays afin de préserver la sécurité publique, selon les médias locaux.
AGORA 24
