La Banque mondiale accusée de « financer une campagne de répression » au Xinjiang

La Banque mondiale a été accusée de « financer une campagne de répression » des Ouïghours et d’autres minorités musulmanes du Xinjiang dans un nouveau rapport qui révèle l’exposition de l’institut de Washington à la région chinoise.

Le rapport de l’Atlantic Council, un important groupe de réflexion basé à Washington, a trouvé des « preuves significatives » que plusieurs clients de la Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale, étaient des « participants actifs » à une campagne dans laquelle la Chine a été accusé de l’utilisation généralisée du travail forcé, du déplacement forcé de personnes de leurs terres, de l’effacement culturel et de la destruction de l’environnement au Xinjiang .

Les chercheurs ont appelé la Banque mondiale à quitter la région, affirmant que le financement – totalisant 486 millions de dollars américains en prêts directs et en prises de participation à quatre entreprises opérant dans le Xinjiang – enfreignait les propres normes de l’institut de financement du développement.