Quatre autorités ont commenté la situation des droits de l’homme et de la liberté religieuse au Xinjiang, patrie de la minorité musulmane ouïghoure.
La Chine a imposé, mardi, des sanctions contre 4 responsables américains, sur la base de leurs commentaires sur la situation des droits de l’homme et de la liberté religieuse au « Xinjiang », la patrie de la minorité musulmane ouïghoure. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré que le gouvernement de son pays « prend des mesures contre quatre membres de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale, sa présidente Nadine Mainza et son adjointe, Nury Turkle, et ses deux membres, Anorima Bhargava et James W. Carr, » selon l’Associated Press. « Ces mesures incluent l’interdiction aux personnes susmentionnées d’entrer en Chine ainsi que le gel de leurs avoirs en Chine continentale, à Hong Kong et à Macao », a-t-il ajouté. Et de poursuivre « il est également interdit aux citoyens et institutions chinois de traiter avec ces personnes ».
Washington impose constamment des sanctions à des personnalités et entités chinoises pour protester contre la situation des droits humains au Xinjiang et les violations commises contre la minorité musulmane ouïghoure.
Plus tôt en décembre, Washington avait annoncé un boycott diplomatique des prochains Jeux olympiques d’hiver à Pékin, suscitant l’indignation en Chine. Et en 2019, un Comité des droits de l’homme des Nations Unies avait rapporté que la Chine détenait environ un million de musulmans ouïghours dans des camps secrets dans le Turkestan oriental autonome.
Depuis 1949, Pékin contrôle le territoire du Turkestan oriental, qui est la patrie des Turcs musulmans « ouïghours » et l’a appelé « Xinjiang » ce qui signifie « la nouvelle frontière ».