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La vice-présidente américaine a rencontré son homologue taïwanais alors qu’ils assistaient à l’investiture de la première présidente du Honduras, Xiomara Castro.
La Chine s’oppose constamment à toute forme d’interaction officielle entre les États-Unis et Taïwan, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, lors d’une conférence de presse à Pékin.
Cette déclaration intervient à la suite d’une brève rencontre, jeudi, entre la vice-présidente américaine, Kamala Harris et son homologue taïwanais, William Lai, alors qu’ils assistaient à l’investiture de la première présidente du Honduras, Xiomara Castro.
La chaîne américaine NBC a rapporté que Harris avait déclaré aux journalistes qu’elle avait parlé avec Lai de leur intérêt commun pour l’Amérique centrale et de la stratégie des « causes profondes » de l’Administration américaine pour limiter l’immigration.
Harris a affirmé que le bref échange avec Lai a porté sur l’intérêt commun pour cette partie de la région, ainsi que celui de Taïwan pour la stratégie américaine.
Bien que les États-Unis n’aient pas de relations diplomatiques formelles avec Taïwan, son fort soutien politique et ses ventes d’armes à Taipei sont parmi ses principales sources de discorde avec la Chine.
Pékin considère l’île autonome comme faisant partie intégrante de son territoire.
Pour sa part, la Taiwan Central News Agency a décrit la rencontre avec Lai et Harris comme une « simple salutation », soulignant que les deux parties ont parlé « brièvement et ont interagi normalement ».
Lai a assuré aux journalistes voyageant avec lui que lorsqu’il s’est entretenu avec Harris, il a remercié les États-Unis pour leur « forte » assistance à Taïwan, et qu’il pensait que Harris était « très compétente », a rapporté l’agence de presse taïwanaise.
Il convient de noter que le Honduras est l’un des 14 pays qui entretiennent des relations diplomatiques officielles avec Taïwan.
Source : médias locaux