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Un rapport des Nations unies publié cet été met en lumière une tendance inquiétante : alors que la faim diminue en Asie ou en Amérique latine, elle progresse en Afrique.
En 2024, plus de 307 millions d’Africains étaient sous-alimentés, soit plus de 20 % de la population. Cette proportion continue d’augmenter alors que dans d’autres régions, elle diminue. L’Inde reste le pays avec le plus grand nombre de personnes sous-alimentées, mais c’est sur le continent africain que la progression est la plus rapide.
Les causes sont multiples : conflits armés, instabilité politique, effets du changement climatique et flambée des prix alimentaires. De plus en plus de familles n’ont pas les moyens d’accéder à une alimentation saine, ce qui fragilise particulièrement les enfants.
Pour les agences internationales, l’Afrique a besoin d’investissements urgents dans l’agriculture, la protection sociale et la résilience climatique. Sans cela, le continent risque de voir la crise alimentaire s’enraciner durablement.
Daniel GABA DOVI