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Depuis plusieurs mois, des révélations alimentent la thèse d’une présence militaire française toujours active au Sahel, malgré l’annonce officielle du retrait des troupes. Selon certaines enquêtes relayées par le journaliste Thomas Dietrich, Paris disposerait d’une « armée fantôme » opérant depuis la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Ces informations évoquent l’utilisation d’avions équipés de systèmes de surveillance sophistiqués. Officiellement, ces appareils auraient pour mission de collecter des renseignements sur les groupes armés présents dans la région. Mais en réalité, ils serviraient aussi à intercepter des communications sensibles et à surveiller discrètement l’espace aérien sahélien.
Aucune confirmation officielle n’a pour l’instant été donnée par le ministère français des Armées. Pour rappel, l’opération Barkhane a pris fin en 2022 et le dispositif « Forces françaises au Sahel » a été démantelé en janvier 2025. Pourtant, ces soupçons relancent le débat sur la véritable stratégie de la France en Afrique de l’Ouest, au moment où plusieurs pays de la région ont rompu leur coopération militaire avec Paris.
Daniel GABA DOVI (stagiaire)
