Depuis quelques jours, les températures de l’eau atteignent 28 à 30 °C le long de la côte méditerranéenne, soit un niveau record de 5 °C au-dessus des moyennes de saison.
À 7 heures du matin, ce dimanche 24 juillet, la baignade était déjà trop chaude pour beaucoup de vacanciers sur la côte d’Alistro en Corse : 28,9 °C ! Quelques heures plus tard, une valeur record de 30,7 °C a été enregistrée à cet endroit, sur la côte orientale de la Corse. Sur la côte d’Azur, les températures atteignent aussi des niveaux exceptionnels, jusqu’à 28 °C. D’une manière générale, ces températures de l’eau sont supérieures de 4 à 6 °C aux moyennes de saison : à cette époque, les normales se situent en général autour de 23 à 25 °C dans la Grande bleue. La longue période de fortes chaleurs au sud-est, qui a débuté en juin, a été suivie d’une canicule persistante en juillet, avec des températures sur terre bien souvent comprises entre 35 et 38 °C tous les jours ; cette situation a donné lieu à une véritable surchauffe de la mer Méditerranée.
Un risque accru d’intempéries ces prochains mois
Cette anomalie a bien d’autres conséquences que celles qui touchent les plaisirs de la baignade. Au niveau de la biodiversité, certaines algues endémiques ne supportent pas ce coup de chaud et dépérissent déjà. La faune est également touchée, comme le précise l’université de Nice-Sophia-Antipolis : des poissons exotiques dangereux pour l’écosystème local arrivent de l’océan Indien vers la Méditerranée.
Mais un autre danger risque de se présenter après la rentrée : celui des épisodes cévenols et méditerranéens, avec de violentes pluies orageuses. La température élevée de l’eau est le facteur principal qui influence la puissance des intempéries automnales en Méditerranée.
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