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La mort. Sujet tabou, souvent relégué aux marges de nos conversations, mais réalité incontournable. Elle ne distingue ni riches ni pauvres, ni puissants ni anonymes. Elle est la seule certitude universelle, le point final inscrit dans le destin de chaque être humain.
Pourtant, cette certitude n’est pas seulement une fin. Elle est aussi une invitation à réfléchir sur le sens de notre passage sur terre. Que faisons-nous de ce temps limité qui nous est accordé ? Comment construisons-nous notre héritage, nos valeurs, nos relations ?
Dans nos sociétés modernes, obsédées par la performance et la consommation, la mort agit comme un rappel brutal : tout est éphémère. Les biens matériels s’effacent, les titres s’oublient, mais les actes, eux, demeurent. La mémoire collective retient la justice rendue, la solidarité partagée, la vérité défendue.
La mort, loin d’être une fatalité à craindre, peut devenir un moteur de vie. Elle nous pousse à aimer plus intensément, à agir avec courage, à rechercher la vérité et à laisser une empreinte qui dépasse notre propre existence.
En fin de compte, la mort n’est pas seulement une certitude : elle est une leçon. Une leçon qui nous rappelle que ce qui compte n’est pas la durée de notre vie, mais la profondeur de ce que nous y inscrivons.





