Comme chaque année, la République centrafricaine fait face à la pénurie du carburant. Cette situation qui inquiète la population centrafricaine inquiète beaucoup plus les usagers de transport qui se plaignent jour et nuit et qui donne les ailes des anges aux petits revendeurs qui en tirent profit.
Les usagers s’inquiètent de la pénurie qui perdure depuis quelques jours dans la capitale centrafricaine avec des rangs qui ne permettent aux fonctionnaires et élèves de se rendre à l’heure au lieu de travail ou à l’école. Justin, un usager de transport : « on est fatigué d’attendre les taxis, bus et moto taxis pendant des moments et on arrive au travail en retard. J’ai une moto mais elle est en panne depuis belle lurette donc je suis obligé de me soumettre à la loi de la nature qui consiste à prendre le transport en commun ».
Si Justin s’inquiète à cause de la lenteur, Marceline quant à elle déplore la hausse du prix des taxis motos. « Je ne comprends pas pourquoi les taxis motos ont si vite augmenté le prix du transport. Au lieu de 100FCFA, on paie maintenant à 150fCFA et pire encore ils n’ont pas une grille qui fixe les prix. On peine à cause de leur mauvais comportement. Il faut que le ministère des transports puisse ouvrir l’œil sur les jeunes qui se cherchent encore en faisant ce travail car ils exagèrent, ils profitent de la situation pour escroquer les paisibles citoyens ».
Les conducteurs des engins qui attendent devant les stations s’agitent car les pompistes servent le plus vite possible ceux qui glissent quelque chose en guise de récompense surtout à leurs complices revendeurs. Edouard, qui somnole dans sa voiture évoque que : « Je suis fatigué car je suis là depuis le matin, l’année passée nous avons passé deux jours ici et c’est la même chose qui recommence dans toutes les stations Tradex, Total et autres, le constat est le même. Il faut que les Chefs de pistes sachent comment gérer les clients »
La rédaction n’a pas pu entrer en contact avec l’organe qui régularise le carburant en Centrafrique toutefois, la pénurie du carburant est fréquente dans le pays. L’Etat doit s’organiser pour avoir en quantité suffisante les réserves en carburant surtout avec le mois de mars qui n’est pas favorable en République centrafricaine.