Après les sanctions des pays occidentaux envers la Russie, c’est le tour de la Russie de passer à l’acte. Elle a décidé de prendre des mesures fortes. Le pays a d’ailleurs annoncé suspendre l’exportation des céréales dont le très précieux blé, et du sucre vers l’Europe.
L’information a été publiée pa le ministère russe de l’économie relayé par l’agence Reuters. Selon le ministère cette décision permettrait à la Russie de « sécuriser son marché intérieur avec suffisamment de nourriture ».
Ces sanctions ne concernent pas des pays tels l’Arménie, à la Biélorussie, au Kazakhstan et au Kirghizistan, pays n’ayant pas participé aux sanctions contre la Russie.
À part cette sanction, le pays envisage de nationaliser les actifs des sociétés qui quittent le pays dans le cadre des sanctions :
«Nous allons saisir les actifs des étrangers et des compagnies étrangères en Russie, en fonction de ce que tel ou tel pays a introduit comme sanctions antirusses. Il est possible que nous nationalisions les biens des ressortissants de pays inamicaux», avait déclaré Dmitri Medvedev.
Autre secteur clé dans le viseur de la Russie : le gaz. Pour le moment aucune décision n’a été prise. Toutefois la question reste toujours posée.
« En raison des accusations infondées portées contre la Russie concernant la crise énergétique en Europe et l’imposition d’une interdiction sur le Nord Stream 2, nous avons tout à fait le droit de prendre une décision correspondante et d’imposer un embargo sur les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream 1 », a déclaré le vice-Premier ministre russe Alexander Novak