La vidéo du sextape de la chanteuse nigériane Tiwa Savage fait le tour des réseaux sociaux

La chanteuse nigériane,Tiwa Savage déclare qu’elle assume les conséquences et avoue être la personne sur dans la vidéo sextape qui circule sur les réseaux sociaux

Depuis quatre jours, elle est au cœur des conversations sur les réseaux sociaux parce qu’elle a annoncé qu’elle ne paierait pas celui qui la menace de publier une vidéo intime d’elle. Elle l’a dit dans une émission sur la radio Power 105.1:

« Personne ne me fera chanter pour avoir fait quelque chose de naturel, lance la chanteuse. Je suis tellement dingue que je serai capable de mettre cette vidéo en ligne moi-même mais j’assume, personne n’a à faire d’argent là-dessus. »

Tiwa Savage est déterminée mais elle explique aussi que comme n’importe quelle victime, elle s’est effondrée en apprenant que quelqu’un avait mis la main sur cette vidéo. C’est son manager qui a reçu la demande d’argent. « Mais c’est hors de question, répond la chanteuse, parce que je vais payer et puis qu’est-ce qu’il va se passer ? Dans deux mois, dans deux ans, ça va recommencer, la menace sera toujours là ! Donc j’ai décidé de maitriser moi-même le récit de cette histoire, et d’en parler parce que je n’ai pas honte. » Alors elle raconte que cette vidéo, c’est son compagnon qui l’a tournée, pour lui, pour eux, que ce qu’elle contient est personnel, et que c’est une erreur d’envoi de son compagnon sur le réseau Snapchat qui l’a fait tomber entre de mauvaises mains.

Sur Twitter, des centaines d’internautes l’applaudissent. Mais d’autres tentent de la culpabiliser et affirment qu’elle n’aurait jamais dû faire cette vidéo. Sauf que non, ça n’est pas la faute de la vidéo, c’est la faute du harceleur et pas de la personne harcelée. C’est ce que rappelle Tiwa Savage en refusant de céder. De quoi bousculer les maîtres chanteurs, mais aussi porter la voix des victimes. Celles souvent jeunes, moins célèbres, plus vulnérables, qui vont parfois jusqu’à mettre fin à leurs jours par désespoir. Tiwa Savage leur dit que la honte doit changer de camp, et pas seulement au Nigeria.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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