La vieille classe politique centrafricaine doit jeter l’éponge

On aura beaucoup de peine à se souvenir de tous ceux qui s’en sont allés par les armes des Séléka. Ces poussas ne seraient pas venus, en ce qui concerne les étrangers particulièrement,


On aura beaucoup de peine à se souvenir de tous ceux qui s’en sont allés par les armes des Séléka. Ces poussas ne seraient pas venus, en ce qui concerne les étrangers particulièrement, jouer avec nous comme on joue avec son enfant à la bille.


Depuis plusieurs décennies, la République centrafricaine est plongée dans une spirale de violence qui ne fait que retarder son développement par rapport aux autres Etats de la sous-région. Pourtant, ce pays dispose d’une panoplie de ressources naturelles qui peut faire de ce pays ce que les Etats occidentaux n’ont pas fait. Ceci déficit est lié au manque de patriotisme des politiques centrafricains. Ainsi, les groupes armés ont profité des erreurs des politiques pour s’installer définitivement sur un sol riche en tout.


La raison qui les aura guidés à envahir le pays, provient du fait qu’ils ne pourraient plus supporter la misère, leur misère. Tant, l’indigence des portes de leurs habitats ne cachaient plus la frange. Excédés alors, les armes dont ils avaient fait l’économie auprès des médisants, commères, malfaiteurs, profito-situationnistes allaient être mis en branle. Et vu que bien d’esprit attendait l’opportunité pour mettre le feu aux herbes et arbres, ils se mirent automatiquement en rang. Fabriquant et vendant les armes dont ils sont les grands fournisseurs, et aujourd’hui, exposés pour tuer la femme et l’homme civiles en retarder son développement. Le marché des armes ouvre sa grande porte de haute vente à tous ceux qui veulent prendre l’engin qui tue et déstabiliser le régime de Bangui pour les simples raisons égoïstes. L’arme tue. L’arme ne protège pas et ne favorise pas l’émergence d’un pays. Certains politiques importent les mercenaires afin qu’ils pillent l’économie de ce pays. Mais la question de la République est banalisée, la nation qui nous permet de circuler librement et de faire valoir le Centrafrique aux yeux du monde. Mais comment négocier avec ceux qui détruisent ce pays ?
Vu que la guerre était lancée, contre un régime qui veut sauver la patrie, les morts allaient désormais être comptés par des centaines de milliers de cadavres de tout natif de ce sol. Les masculins et les féminins se relèvent comme des toupies que la pluie, après avoir mouillé la terre, trainent partout dans leurs quêtes quotidiennes pour dire non à cette vielle recette qui ne donne que le lot des malheurs à la population civile.
Dans un passé récent sous les anciens régimes, les femmes autant que les hommes, mouraient en un grand nombre indéfinis. Les Centrafricains, comme ils sont plus que solidaires comme des sœurs jumelles ou frères jumeaux, tous ceux qui partaient très loin de la terre, étaient intimement liés. Une seule famille perdait à la fois, en une seule journée, trois à six personnes. Comme c’est dramatique de voir à la fois une bombe de parents tomber comme un fruit mûr. Parce que, qui des anéantis allait pleurer l’autre tant que l’on n’a pas le poids de le faire ? Les Centrafricains manifestent une telle chaleur dans l’estime qu’ils portent l’un pour l’autre. Ils adorent vivre ensemble de sorte que, aussitôt qu’un malheur se manifeste, il y a péril en la demeure. C’est dire que si la géographie de vivre chacun pour soi à des dizaines de kilomètres de distance, loin de l’autre n’est plus de vigueur puisque la prise de conscience anime déjà tous les fils de Boganda sans exception aucune.


En République centrafricaine, les surprises ne manquent pas. Le problème majeur est d’abord le manque du patriotisme des politiques centrafricains. Si nous sommes conscients que les solutions de la crise actuelle nécessitent une vraie autopsie des crises antérieures, surtout les crises post-électorale dont le pays est victime depuis une bonne décennie, nous serions capables d’unir les énergies et faire taire les querelles pour ne regarder que vers une même et unique direction.

Il s’agit de promouvoir la culture de la démocratie au lieu de maintenir le pays dans les divisions, la haine, la recherche des boucs-émissaires, les menaces, les intimidations, ce qui constitue pourtant une violence politique.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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