La Zambie commence à soutenir les enfants SDF avec une formation professionnelle


Les enfants bénéficiaires du programme seront réhabilités et dotés de compétences de survie, selon l’Exécutif zambien.çç

Le gouvernement zambien a initié un processus d’identification et de protection des enfants sans domicile fixe. Ces enfants des rues seraient formés à diverses compétences et plus tard intégrés dans la société, selon le projet.

La ministre du Développement communautaire et des Services sociaux, Doreen Mwamba, a déclaré mercredi aux journalistes dans la capitale Lusaka que le programme était entrepris en collaboration avec le ministère de la Défense, qui gère les centres du Service national de la Zambie (ZNS).

« Les enfants des rues identifiés seront placés dans différents centres de formation à travers le pays », a annoncé Mwamba, ajoutant que « le gouvernement utilisera les centres ZNS pour transmettre des compétences aux jeunes ».

La ministre a déclaré que les bénéficiaires, qui viennent pour la plupart de familles brisées, seraient conseillés, réhabilités et dotés de différentes compétences pour leur permettre de générer des revenus pour assurer leur autonomie.

Le ZNS est une aile des forces de défense qui a pour mandat de former des citoyens pour servir la république, développer des infrastructures, améliorer la sécurité alimentaire nationale et contribuer au développement socio-économique, selon le site Internet du ministère.

La Zambie compte plus de 19 millions d’habitants, dont plus de la moitié sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans.

De nombreux jeunes se retrouvent sans emploi en raison du taux de chômage élevé et se retrouvent dans la rue, confrontés aux drogues, à l’alcool et à leur abus.

Cela conduit à une augmentation du nombre d’enfants des rues à l’échelle nationale, avec un effet d’entraînement étant des niveaux de criminalité élevés, en particulier dans les villes densément peuplées comme Lusaka, qui abrite plus de 2 millions de personnes.


Source : AA, AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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