L’Algérie tente de jouer l’apaisement avec la Gambie

La Fédération algérienne de football joue la carte de l'apaisement avec la Gambie, qui a saisi les instances pour défendre son arbitre Bakary

La Fédération algérienne de football joue la carte de l’apaisement avec la Gambie, qui a saisi les instances pour défendre son arbitre Bakary Gassama.

Le feuilleton Belmadi produit chaque jour son nouvel épisode. Ce jeudi soir, la Fédération algérienne de football a répondu à son homologue gambienne, qui avait annoncé avoir saisi la CAF et la FIFA après les mises en cause répétées de l’arbitre Bakary Gassama, au sifflet le 29 mars dernier pour Algérie-Cameroun. Un échange téléphonique a eu lieu entre les présidents des deux Fédérations. « Les deux hommes ont longuement échangé sur ce sujet, où chacun a expliqué sa position vis-à-vis de ce qui s’est passé, notamment la partie algérienne qui a rappelé qu’elle était dans son droit le plus absolu d’introduire une réclamation relative à un arbitrage ayant pesé, selon elle, sur le résultat d’une rencontre aussi importante que celle qualificative à une Coupe du Monde », lit-on dans ce communiqué signé par le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara.
Un argumentaire hors-sujet
Pas dit que ce message aux intentions apaisantes fasse effet, comme le souhaite la partie algérienne, soucieuse de « laisser les choses dans leur contexte strictement réglementaire ». Car le courroux gambien ne porte pas sur le recours déposé par la FAF contre l’arbitrage de M. Gassama, mais sur la teneur des propos de Djamel Belmadi à l’endroit de l’homme en noir. « Il a volé notre espoir. Je ne dis pas qu’il faut le tuer, mais il ne faut pas le laisser tranquille ! », avait lâché le sélectionneur, entre autres amabilités, dans une interview vidéo postée sur la chaîne YouTube de la FAF.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *