Le bâtiment de l’Académie des sciences de Russie, Moscou

L’academie des sciences de Russie qui se situe dans la capitale, Moscou est l’une des piliers de puissance de l’Etat russe. Il y a deux niveaux d’adhésion à l’académie des sciences : membre à part entière ou académicien, le plus haut niveau, et membre correspondant.

Ces membres doivent être citoyens de la Fédération de Russie au moment de leur élection (certains membres non-Russes élus durant l’ère soviétique y sont toujours). En novembre 2021, il y avait 820 académiciens et 1047 correspondants. Les dernières élections ont eu lieu en novembre 2019.

Il existe de plus la catégorie des membres étrangers (446 membres).

L’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg a été fondée à Saint-Pétersbourg par Pierre le grand et instaurée par un décret du sénat russe le 8 février 1724 (28 janvier dans le calendrier julien)[3], sous le nom d’Académie des sciences et des arts. Son premier président est Laurentius Blümentrost (1692-1755). Parmi les savants invités à venir y travailler, il y avait notamment les mathématiciens Leonhard Euler, Christian Goldbach, Nicolas et Daniel Bernoulli, les embryologistes Kaspar Friedrich Wolff et Karl Ernst von Baer, l’astronome et géographe Joseph-Nicholas Delisle, le physicien Georg Wolfgang Krafft et l’historien Gerhard Friedrich Müller. Mikhaïl Lomonossov y fut étudiant, puis professeur.

Sous la direction de la princesse Catherine Dachkov (1783-1796), une autre institution académique, l’académie impériale de Russie, s’est employée à compiler le dictionnaire académique de la langue russe. Ce rôle est dévolu aujourd’hui à l’institut de langue russe Vinogradov qui dépend de l’académie.

Des scientifiques de l’académie étaient également à la tête, ou parmi les participants actifs, d’expéditions destinées à explorer des territoires reculés du pays, dont la seconde expédition du Kamtchatka de Vitus Béring (1733-1743) ou l’expédition de Sibérie de Peter Simon Pallas.

Elle publie en français le Bulletin de l’Académie impériale des sciences de Saint-Pétersbourg.

Académie des sciences de l’URSS

En 1925, le gouvernement soviétique reconnaît l’Académie des sciences de Russie en tant que « plus haute institution scientifique de l’Union » et la rebaptise Académie des sciences de l’URSS. Elle s’installe à Moscou en 1934 après l’Affaire de l’Académie qui provoqua l’arrestation de centaines de savants pendant les années de la répression stalinienne. L’Académie des sciences de Léningrad, maison-mère, ne devient plus qu’une filiale de celle de Moscou.

L’Académie des sciences de l’URSS a contribué à l’établissement d’académies des sciences nationales dans chacune des républiques soviétiques (à l’exception de la Russie), en y déléguant dans de nombreux cas des scientifiques de premier ordre pour y vivre et y travailler.

Académie des sciences de Russie
À la chute de l’URSS, l’Académie des sciences de Russie fut restaurée par un décret du président de la fédération de Russie du 2 décembre 1991, et elle hérita de toutes les infrastructures de l’Académie des sciences de l’URSS situées sur le territoire russe.

La Bibliothèque de l’Académie des sciences de Russie se trouve à Saint-Pétersburg.

Instituts de recherche
L’Académie des sciences de Russie regroupe un grand nombre d’instituts de recherche et d’enseignement parmi lesquels :

l’Institut d’archéologie
l’Institut de littérature Gorki
l’Institut de littérature russe (Maison Pouchkine)
l’Institut d’études des États-Unis et du Canada
l’Institut de physique nucléaire Budker
l’Institut physico-technique Ioffe
l’Institut de mathématiques appliquées Keldych
l’Institut de botanique Komarov
l’Institut de mécanique de précision et d’informatique Lebedev
l’Institut de physique Lebedev
l’Institut de physique théorique Landau (en)
l’Institut de mathématiques Steklov
l’Institut de la forêt Soukatchev (en)
l’Institut de recherche spatiale (IKI)
l’Observatoire spécial d’astrophysique
l’Institut de philosophie de l’Académie des sciences de Russie
l’Institut de langue russe Vinogradov
l’Institut de linguistique
l’Institut des manuscrits orientaux
l’Institut d’études orientales
L’Institut de physique et technologie de Moscou ne fait pas partie de l’Académie des sciences de Russie (il dépend du département de l’éducation de la Fédération de Russie), mais le système d’enseignement (« Phystech System ») utilise de nombreux instituts de l’académie (ainsi que d’autres institutions) comme centres d’enseignement.

Les instituts membres de l’académie sont reliés par un réseau des sciences de l’espace russe. Celui-ci relie aujourd’hui plus de 3 000 membres, dont 57 des plus grands instituts de recherche.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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