Le conseil de paix et de sécurité de l’UA divisé sur l’entérinement des décisions de la CEDEAO sur la crise nigérienne

La cérémonie d’ouverture d’une réunion d’urgence du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine sur la situation au Niger, a eu lieu le 12 août 2023 au Burundi. La suite de cette rencontre a été simplement annulée parce que les pays de l’Afrique australe n’ont pas approuvé les sanctions de la CEDEAO contre le Niger et ne partagent pas l’avis d’une intervention militaire dans ce pays du Sahel. C’est ce qu’a confié le confrère Financial Afrik, dans sa parution du 14 août 2023.

« A l’ouverture, le président de la Commission, Moussa Faki, a annoncé les couleurs en condamnant le putsch, réitérant par la suite son soutien aux décisions de la CEDEAO. Comme déjà indiqué dans un communiqué vendredi dernier. Les injonctions et menaces d’intervention militaire au Niger pour le retour de l’ordre constitutionnel étant appréciées diversement, il était donc prévu que le CPS se prononce officiellement pour annoncer la suspension du Niger et d’autres sanctions » déclare le confrère. Mais le cours des débats a fait émerger deux camps diamétralement opposés.

En effet, précise le confrère, les États membres ne sont pas parvenu à se mettre unanimement d’accord sur la démarche qui consistait à s’aligner sur les décisions prises par la Cedeao à l’encontre du Niger.

Ce, après plusieurs heures de travaux. « Les pays d’Afrique Australe s’opposent catégoriquement à toute intervention militaire. Avec l’Afrique du Sud en tête et soutenu dans la même position par certains pays de l’Afrique centrale et de l’Afrique du Nord puis de l’Est, le front anti-intervention militaire a demandé, selon nos informations, au président de la Commission et au commissaire paix et sécurité de produire dans les meilleurs délais un rapport sur l’impact des sanctions imposées au Mali au Burkina et à la Guinée afin d’évaluer le modus operandi régional. « L’union Africaine n’a pas été créée pour faire la guerre contre un Etat membre » conclu Financial Afrik.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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