Le groupe Wagner bientôt au Burkina Faso ?

Le président du groupe parlementaire du principal parti d’opposition au Burkina Faso, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) s’exprimait sur la situation au Mali, où les autorités se seraient tournées vers la société privée russe Wagner pour nouer un partenariat sécuritaire.

Pour le parlementaire, malgré l’implication occidentale la situation sécuritaire ne faisant qu’empirer au Mali comme au Burkina Faso. “Il convient de chercher d’autres alternatives”, prône-t-il, que celles-ci s’inscrivent dans une coopération étatique ou une approche d’un autre ordre, comme avec des entités privées, y compris le groupe Wagner.

Quand à cela, le ministre de l’Administration territoriale Clément Sawadogo a récemment affirmé sur les ondes de la radio privée Oméga que “le débat actuellement au Mali sur la question de [la société privée russe] Wagner ne se pose pas au Burkina Faso”, ajoutant qu'”il appartient au peuple malien de se décider de son avenir.”
Mais le débat se trouve, malgré lui, d’ores et déjà posé.

Une page Facebook, “Wagner Burkina Faso” a même vu le jour et compte actuellement près de 10.000 abonnés.
Sur ce post, les administrateurs comparent l’opération Barkhane avec le partenariat noué avec le groupe Wagner, avançant des chiffres qui ne sont pas vérifiés.

Pour l’internaute se faisant appeler “Karim Koala”, “si Wagner arrive à juguler le problème malien, le Burkina n’aura pas le choix que de s’attacher les services de ces derniers.”

De l’autre côté, certains, comme l’ancien ministre Ablassé Ouédraogo, ont évoqué “le coût énorme” de cette coopération, spéculant qu’elle va “mal finir”. Mais pour beaucoup de Burkinabès le mal est déjà fait.

Autant de raisons qui font, selon le journaliste et analyste politique burkinabè Abdoulaye Barry, lequel intervenait récemment sur radio Oméga, qu’il semble y avoir ces dernières années en Afrique de l’Ouest un glissement de l’opinion en faveur de la Russie comme partenaire

Avec Sputnik

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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