Sa renommée a franchi les frontières de son pays le Mali ou ses festins étaient de véritables spectacles. En 1983, lors de son passage à Abidjan, il a bu un casier de jus de pomme et dévoré seul un mouton. Malgré ses performances, Baba Diarra, la vingtaine 1 m 80 pour environ 70 kg, n’a pas de graisse ni de ventre bedonnante. On attribue son appétit spectaculaire à un pouvoir secret dont les Korodjougas, ethnie à laquelle il appartient, se servirait pour se lancer des défis et s’amuser. Dans plusieurs capitales d’Afrique de l’ouest, on surnommait celui qui mangeait beaucoup d’être « Papa Diara ».
Une fin tragique. Victime d’envoûtement
Une source anonyme a rapporté à Afrik.com qu' »un Korodjouga mécontent a envoûté un plat que Baba Diarra devait manger lors d’un spectacle pour lequel il avait été invité ».
Selon lui, invité à un spectacle un soir de 1991 et comme d’habitude, beaucoup de plats ont été préparés, malheureusement qu’il n’a même pas pu terminer une cuisse de poulet. Et le peu qu’il a mangé l’a rendu malade. Il a alors quitté l’endroit où il se trouvait pour prendre un taxi pour rentrer chez lui, complètement dépité.
Mais une fois à destination, au quartier Bamako-Coura, il a dit au chauffeur qu’il n’avait pas d’argent pour payer,car les promoteurs ont refusé de lui payer son cachet car il n’a pas fait de prestation.
Mécontent, le taximan a crié, ohhh voleur! C’est là qu’une foule est sortie pour l’agresser. « Il est décédé avant même d’arriver à l’hôpital Gabriel Touré », a témoigné ce monsieur.
Source Afrik.com