Selon les médias israéliens, le gouvernement Biden poursuit la signature d’un accord de coopération défense-sécurité entre Israël et six pays arabes, dont l’Égypte, la Jordanie et l’Irak, face aux menaces iraniennes. Le parlement irakien, quant à lui, a criminalisé toute tentative d’établir et de normaliser des relations avec Israël.
Selon le plan de Biden, cependant, Israël coopérera également avec des pays comme l’Irak, avec lesquels il n’a pas de relations politiques, dans le domaine de la sécurité et de l’armée.
Ces derniers jours, le parlement irakien a approuvé un plan criminel visant à normaliser le pays et à établir des relations avec Israël. Cette loi prévoit la peine de mort pour toute relation avec Israël et sera mise en œuvre dans la région autonome du Kurdistan irakien.
En 2020, Israël a signé un accord de normalisation appelé «Pacte Ibrahim» avec certains pays, dont les Émirats arabes unis, le Maroc, le Soudan et Bahreïn, dans le cadre de l’administration Donald Trump.
Le plan de l’administration Biden pour la coopération en matière de défense et de sécurité entre Israël et les six États arabes intervient avant la possible visite du président américain en Israël et en Arabie saoudite.
Axius avait précédemment signalé que le gouvernement Biden avait été « discrètement » médiateur entre l’Arabie saoudite, Israël et l’Égypte, ce qui, en cas de succès, pourrait être la première étape de la normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et Israël.
Des responsables américains ont également déclaré à CNN que les États-Unis avaient dit à l’Arabie saoudite qu’ils étaient prêts à reprendre des relations avec le pays et, afin de rétablir les relations, à pratiquement épargner l’assassinat de Jamal Khashgechi.
Les agences de presse Reuters et Bloomberg ont mentionné l’augmentation de l’offre de pétrole sur le marché comme l’un des sujets possibles des pourparlers de Biden lors de son éventuelle visite en Arabie saoudite.
Les États-Unis veulent augmenter la production pétrolière de l’Arabie saoudite afin de pouvoir imposer une série de sanctions au pétrole russe au milieu de la situation en cours en Ukraine.
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