Le taux de change de l’euro, tombé sous la barre d’il y a huit ans, est passé à près de 60 roubles

Aujourd’hui, le taux de la monnaie européenne à la Bourse de Moscou est tombé à 51 roubles pour un euro. La monnaie de l’UE n’avait pas connu une telle chute en Russie depuis mars 2014. Mais ensuite le prix a augmenté.

Selon les calculs de demain, l’euro chutera de 2,13 roubles, soit 53,34 roubles pour un euro, et le dollar américain chutera de 2,28 roubles et sera égal à près de 55 roubles pour un dollar. C’est officiel. À l’heure actuelle, l’euro se négocie déjà à près de 60 roubles.

Selon les experts financiers, la forte dépréciation de la monnaie européenne était due aux problèmes attendus de circulation de la monnaie, qui entraîneront de nouvelles sanctions anti-russes. En conséquence, il y a une augmentation de l’offre sur le marché et la demande n’augmente pas particulièrement.

De nouvelles sanctions entraîneront des difficultés dans la circulation de l’euro, ce qui entraînera une baisse des cours de l’euro à la Bourse de Moscou, a noté l’expert.

Les économistes estiment que la dépréciation de l’euro est également associée au lancement de l’imprimerie par la Banque centrale de l’UE.

Le taux de change de la monnaie russe, qui a chuté de manière significative dans un premier temps après l’introduction de sanctions anti-russes pour l’opération en Ukraine, s’est de plus en plus renforcé ces derniers mois. Et ce malgré les nouvelles sanctions.

Rappelons que le pic de croissance de l’euro face au rouble s’est produit en mars 2022, alors que les sanctions occidentales contre la Russie venaient d’être mises en vigueur. Ensuite, le taux de change de la monnaie européenne par rapport à la monnaie russe s’élevait à près de 133 roubles pour 1 euro.

Le bond de l’euro face au rouble en fin de journée est à nouveau associé à des bouleversements politiques. Tout d’abord, nous parlons de l’admission de nouveaux territoires à la Russie : les régions de la RPD, de la LPR, de Zaporozhye et de Kherson.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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