LES CHANCES DE FRANÇOIS BOZIZE POUR RECONQUERIR LE POUVOIR SONT REDUITES

Depuis la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) après l’invalidation de la candidature de son candidat à l’élection présidentielle à cause de ses multiples crimes commis avant, pendant et après son règne a décidé de reconquérir son titre foncier par les armes. Malheureusement, le régime de Bangui a toutes les recettes pour neutraliser ses assauts et le réduire au silence.


Depuis son premier échec où les véhicules, armes et munitions de guerre ont été saisis par les autorités camerounaises lors de la fuite du général-président et des complices pour se réfugier au Cameroun.


Au-delà de cette restitution des véhicules et armes et munitions de guerre par le gouvernement camerounais aux dirigeants centrafricains après quatre années, l’opinion publique ne doit pas perdre de vue que le Général François Bozizé qui a brillé par la gestion patrimoniale du pouvoir a contribué à la division, la politisation et l’ethnisation de l’armée nationale.


Sentant son fauteuil vacillé, l’ancien rebelle et leader du KNK a négocié et obtenu de la Chine des armes et munitions de guerre.
Selon nos sources, François Bozizé qui était à l’époque le Ministre de la Défense s’était rendu en Chine pour ramener ses armes à Bangui.
Les armes étaient stockées à Bossembélé puis à Benzambé, le village natal de François Bozizé.
François Bozizé qui tenait s’accrocher pour assure les intérêts ethniques ne voulait pas remettre ses armes aux soldats pour la défense l’intégrité territoriale et la sécurisation de nos frontières par peur d’être victime du coup d’Etat.
François Bozizé rêve reconquérir le pouvoir dans le vide


François Bozizé promu Général d’Armée par les participants au dialogue national de 2003 après avoir capitulé sans condition devant la coalition rebelle Séléka a réussi, avec ses partisans qui étaient nombreux dans le FACA à fuir avec les véhicules et armes de l’Etat pour préparer la reconquête du pouvoir.


Cette affirmation est fondée parce que sous le régime du Général-Président André Kolingba et dans le Comité Militaire de Redressement National (CMRN), le Général François Bozizé qui était le Ministre de l’Information a tenté, sans succès, un coup d’Etat en 1982. Il a pris ses jambes à son coup et s’était refugié au Benin.
Le 28 Mai 2001, suspecté dans le coup d’tat revendiqué par André Kolingba ancien Président François Bozizé a refusé de répondre à la convocation de la Commission créée par Ange-Félix Patassé pour faire la lumière sur le putsch raté afin de déterminer les auteurs, co-auteurs et complices.


Cette fois-ci, il s’est retiré à la sortie nord de Bangui avec quelques soldats acquis à sa cause. Il fut contraint, en exil au Tchad par un avion militaire libyen.


A son lieu d’exil, il organisait une rébellion animée par les Libérateurs qui ont échoué à la première tentative coup d’Etat en Octobre 2002.
En mars 2003, François Bozizé parvenait à renverser le régime de son mentor Ange Félix Patassé.


En effet, le 24 mars 2003, la coalition rebelle Séléka a, grâce à l’appui du Tchad, renversé le régime de François Bozizé.
Depuis cette date jusqu’à ce jour, le leader du KNK a mis toutes les batteries en marche pour être amnistié, participer au Forum National de Bangui et aux élections groupées etc.
De forts soupçons pèsent sur lui au sujet de ses liens avec les Antibalaka.


Par ailleurs, le fait François Bozizé est refusé de remettre ces armes et munition de guerre aux soldats pour protéger la population civile l’a définitivement discrédité parce que les mercenaires et terroristes les utilisent pour massacrer les centrafricains.


Aujourd’hui avec les activités que mènent doucement mais sûrement la Cour Pénale Spéciale et la Cour Pénale Internationale, les chances de François Bozizé et ses sbires pour reconquérir le pouvoir sont gravement réduites.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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