Les défaites américaines : quand la superpuissance échoue face aux guerres asymétriques

Les États-Unis sont souvent perçus comme une superpuissance invincible, dotée de la plus grande armée du monde et d’un budget militaire colossal. Pourtant, l’Histoire révèle plusieurs conflits où la puissance américaine s’est heurtée à ses limites.

Guerre du Vietnam (1965-1973)

Malgré 58 000 soldats américains tués et plus de 7,5 millions de tonnes de bombes larguées, le Nord-Vietnam a résisté. Le retrait américain en 1975 reste une leçon d’asymétrie militaire et un symbole d’humiliation.

Guerre de Corée (1950-1953)

Le conflit s’est soldé par un armistice sans vainqueur clair. Les États-Unis ont stoppé l’invasion nord-coréenne, mais la péninsule est restée divisée. Résultat : un statu quo sanglant qui perdure encore aujourd’hui.

Guerre d’Afghanistan (2001-2021)

Après 20 ans de combats contre les Talibans et la perte de 2 400 soldats américains, le retrait chaotique de 2021 a vu Kaboul retomber aux mains des extrémistes. Une guerre longue et coûteuse, conclue par un échec stratégique.

Guerre d’Irak (2003-2011)

Si la chute de Saddam Hussein fut rapide, les conséquences furent désastreuses : instabilité durable, montée du terrorisme et naissance de l’État islamique. Une victoire militaire transformée en défaite politique et géopolitique.

Pourquoi ces échecs répétés ?

  • Guerres asymétriques où les adversaires évitent l’affrontement direct.
  • Erreurs politiques et stratégies mal adaptées.
  • Résistance locale et enracinement des mouvements insurgés.

L’Histoire rappelle que même les plus grandes puissances ne sont pas à l’abri des revers.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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