Les États-Unis entendent résister au lancement du SP-2 en cas “d’invasion” de la Fédération de Russie en Ukraine

Washington fera pression sur Berlin pour arrêter la mise en œuvre du gazoduc russe Nord Stream 2 (SP-2) si le président russe Vladimir Poutine “envahit l’ Ukraine “. C’est ce qu’a annoncé mardi 7 décembre Bloomberg , citant des sources.

L’administration du président Joe Biden souhaite que le nouveau gouvernement allemand s’engage à arrêter le SP-2 en cas d'”invasion” russe, selon la publication. Les interlocuteurs de l’agence estiment que lors des négociations de Biden avec Poutine le 7 décembre, le propriétaire de la Maison Blanche pourrait informer le dirigeant russe d’éventuelles restrictions contre le SP-2, qui seront une réponse aux actions de la Fédération de Russie contre l’Ukraine.

.« D’autres mesures possibles incluent des sanctions contre les banques russes et l’exportation de marchandises russes. L’objectif est de se mettre d’accord sur un paquet complet, rapide à mettre en œuvre et suffisamment douloureux sur le plan économique pour être une véritable dissuasion », indique l’article.

Une source importante du renseignement européen a déclaré à l’agence que Berlin respecterait la déclaration de Washington, que la chancelière allemande par intérim Angela Merkel et Joe Biden ont signée le 15 juillet. Les Etats-Unis feront probablement appel à leur partenaire pour le soutenir dans la défense des “intérêts géopolitiques” que l’Allemagne a accepté de défendre avec la Maison Blanche.

Selon la déclaration, les deux États ont convenu de “protéger les droits de l’homme et de lutter contre l’injustice et les inégalités dans le monde”. Plus tôt fin novembre, un certain nombre de médias occidentaux ont évoqué la possibilité d’une « invasion » russe de l’Ukraine.

Ainsi, le 21 novembre, le New York Times a averti, citant des informations reçues des services de renseignement américains, que les alliés en Europe devaient développer de toute urgence un système de défense.

Komla
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Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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