Les États-Unis exhortent les dirigeants somaliens à mettre fin à leur rhétorique d’escalade


La Somalie est dans une impasse politique pour la deuxième fois en un an, depuis les dernières élections.

Les États-Unis ont exhorté mercredi le président et le Premier ministre somaliens à prendre des mesures pour réduire les tensions alors qu’une querelle amère se poursuit entre les deux dirigeants.

La sous-secrétaire d’État américaine aux Affaires africaines, Molly Phee, a appelé le Premier ministre Mohamed Hussein Roble à convoquer la Conférence nationale consultative (NCC) du pays et à mener à bien des élections crédibles.

« J’ai parlé hier avec le Premier ministre somalien @MohamedHRoble pour souligner notre soutien à ses efforts en vue d’organiser une réunion du CNC afin de corriger les irrégularités électorales et de conclure rapidement des élections crédibles. Toutes les parties doivent arrêter les actions d’escalade et les forces de sécurité doivent rester neutres », a déclaré Phee dans un communiqué publié par le Bureau des affaires africaines sur son compte Twitter.

L’Exécutif somalien est entré dans une impasse après que le président Mohamed Abdullahi Mohamed a publié un décret suspendant les pouvoirs du Premier ministre suite à des allégations de corruption et d’abus de terres publiques, mais Roble a rejeté cette décision, la qualifiant de « tentative de coup d’État ».

Roble a affirmé qu’il est la seule personne dans le pays qui est légalement responsable de toutes les institutions gouvernementales et a appelé les commandants militaires à lui obéir alors que la lutte pour le pouvoir entre les deux hommes ne montre aucun signe de fin imminente.

Le président subit des pressions incessantes de la part de la communauté internationale et des candidats à la présidentielle de l’opposition qui ont exigé mardi qu’il quitte ses fonctions « le plus tôt possible » et l’ont accusé d’avoir organisé une « énorme » tentative de coup d’État.

Le porte-parole de la présidence somalienne, Abdirashid Mohamed Hashi, qui s’est entretenu par téléphone avec l’Agence Anadolu, a nié les accusations, affirmant que le seul coup d’État dont le président peut être accusé est un coup d’État contre la corruption, et « cela le distingue de ses concurrents », a-t-il ajouté.

La présidence a également accusé le Premier ministre d’avoir défié les ordres du président.

« Il n’a pas organisé d’élections et a causé des retards pendant plusieurs mois, perturbé l’équipe de mise en œuvre des élections et réorganisé de manière irrégulière le comité des litiges, faisant dérailler le processus électoral »


Source :Aa

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *