Un groupe d’experts du Fonds monétaire international se lancent dans une étude approfondie du marché parallèle des devises en Algérie. Mandaté par la banque d’Algérie, les experts financiers tenteront de trouver une solution pour transférer les énormes quantités de devises qui circulent dans l’informel vers les canaux bancaires.
Selon le site arabophone Echorouk qui rapporte l’information ce mercredi 20 juillet, les experts du FMI ont organisé une série de rencontre avec des économistes et des spécialistes algériens de la finance pour échanger sur le sujet. Les envoyés du fond monétaire international préparent un rapport sur les raisons de la croissance du marché noir des devises en Algérie et les moyens pour le limiter et de lui trouver des alternatives rapides.
Le président de l’association algérienne pour la protection et l’orientation des consommateurs Mustapha Zebdi a révélé avoir participé à ces consultations visant à éradiquer le marché parallèle des devises.
Le président de l’APOCE a suggéré l’ouverture de bureau de change pour réduire le recours au marché noir. Le responsable explique que la pénurie de voitures neuves et de certains équipements électroménagers pousse les citoyens à recourir à l’importation en devises fortes.
Du fait déjà des restrictions de change, de plus en plus d’Algériens achètent leurs devises en dehors des banques locales pour financer leurs voyages à l’étranger et les multiples achats en biens d’équipements qu’ils y font.
La demande étant très forte, le taux de change parallèle a toujours été supérieur au taux officiel fixé par la Banque centrale d’Algérie. Mais tout le monde ou presque préfère opter pour le marché noir qu’au système bancaire.
Il faut dire que tout Algérien qui veut se rendre à l’étranger est quasiment obligé d’acheter de l’euro ou dollar au marché noir. Car pour les particuliers, le dinar algérien n’est pas convertible et chaque citoyen n’a droit qu’à une allocation annuelle de 85 euros pour voyager.
Algérie Black Liste